L’université de Kairouan a établi un partenariat avec l’université turque Süleyman Demirel et l’université européenne du Benelux (Belgique) visant l’échange d’enseignants, de chercheurs, d’étudiants, l’élaboration de projets scientifiques et l’échange de bonnes pratiques.
L’université de Kairouan gère actuellement 12 établissements supérieurs entre instituts et facultés (7 à Kairouan, 3 à Kasserine et 2 à Sidi Bouzid) et encadre 8.400 étudiants.
Dans le cadre de l’ouverture de l’université de Kairouan sur les universités étrangères pour la promotion des échanges d’expériences, une convention multilatérale de coopération a été signée, le 30 octobre, à l’Isparta (en Turquie) entre trois partenaires, à savoir l’université de Kairouan (Tunisie), l’université Süleyman Demirel (Turquie) et l’université européenne du Benelux (Belgique).
Pr Hammadi Messaoudi, président de l’université de Kairouan, et Mme Mahbouba Bellar, chef de service chargé de la coopération internationale, nous résument les objectifs de cette convention. «En fait, les trois universités visent l’échange d’enseignants, de chercheurs, d’étudiants et de personnel administratif et technique, l’élaboration de projets scientifiques et de programmes de formation conjoints, l’échange de bonnes pratiques et d’expériences concernant tous les aspects de la performance et des systèmes d’évaluation académique et le co-encadrement de thèses de doctorat et de diplômes conjoints».
Signature d’une convention avec l’université européenne du Benelux
Et c’est dans ce contexte qu’une délégation de l’université européenne du Benelux en Belgique sera l’hôte de Kairouan, la semaine prochaine, et ce, pour la signature d’une convention bilatérale avec l’université de Kairouan avec pour objectif d’offrir la possibilité à des étudiants belges de poursuivre leurs études dans les établissements relevant de l’université de Kairouan. «Ce sera en quelque sorte une forme de diplomatie éducative et scientifique qui servira le rayonnement des universités tunisiennes à l’étranger, ainsi que la promotion de notre culture et de notre civilisation, et ce, en créant des liens d’amitié et de tolérance, et en encourageant la réflexion, l’auto-critique et le perfectionnement de son rendement…», ajoute Pr Hammadi Messaoudi…
Notons que cette nouvelle formule d’inscription payante a été instituée par le ministère de l’Enseignement supérieur pour les étudiants étrangers, ce qui permettra de renforcer les sources de financement propres aux établissements de l’enseignement supérieur.